Jeudi 3 septembre 2020, Rediffusion.
(Thetford Mines, le 2 septembre 2020) - Le Programme de travail à temps partagé devient un véritable cauchemar pour des employeurs et des travailleurs de Mégantic-L'Érable. En effet, plusieurs dizaines d'employés ne reçoivent qu'une partie de leur salaire depuis le mois de juin, en raison d'un bogue informatique entre Service Canada et l'Agence du revenu du Canada. « Et il n'y a pas de solution probable avant encore plusieurs semaines », déplore le député Luc Berthold.
Le Programme de travail à temps partagé permet aux entreprises de garder leurs employés, en ne leur versant qu'une partie de leur salaire, la différence étant comblée par le gouvernement du Canada. Le problème est que certains travailleurs ayant reçu des prestations canadiennes d'urgence ou l'assurance-emploi d'urgence et ayant réintégré le travail avec le Programme de travail partagé, ne reçoivent tout simplement pas la part de leur salaire qui est subventionnée.
« Pour certains travailleurs, le manque à gagner correspond à 55% de leur salaire total! Comment voulez-vous nourrir une famille, payer l'hypothèque et les factures avec seulement 55% de ce qui vous est dû! C'est complètement ridicule! Le gouvernement est au courant de cette problématique depuis au moins le début du mois de juin, pourtant, rien n'a encore été fait », condamne Luc Berthold.
Luc Berthold dénonce le fait qu'un travailleur qualifié d'une entreprise a été forcé de démissionner, incapable de conjuguer plus longtemps avec des paies de travail incomplètes.
Nous sommes en communication constante avec Service Canada, le cabinet de la ministre Qualtrough, et malgré que tout le monde soit au courant du problème, il n'y a personne pour mettre en oeuvre une solution. « Dans ce cas particulier, le gouvernement libéral n'assume tout simplement pas le leadership nécessaire pour aider les travailleurs, qui ont la chance d'avoir un emploi. La relance de notre économie ne passera pas par des prolongations de PCU, mais par des emplois concrets pour les Canadiens. Comment peut-on accepter de punir celles et ceux qui ont tourné le dos à la PCU pour reprendre leur emploi? C'est complètement ridicule ».
Le député Luc Berthold entend poursuivre ses démarches auprès de la ministre libérale et des hautes instances de Service Canada pour que le problème se règle le plus rapidement possible. « On nous dit qu'on connaît le problème et qu'on connaît la solution, mais que ce sera long. Cette réponse est inacceptable. Que l'on envoie vite des chèques aux gens qui sont privés d'une partie importante de leur salaire dès maintenant, on fera les comptes plus tard! », conclut-il.
Renseignements :
Hélène Pomerleau, attachée de presse
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