Marathon du P'tit train du Nord : Des coureurs de la région s'illustrent

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Marathon du P'tit train du Nord : Des coureurs de la région s'illustrent

Mer, 30 octobre 2019, Rediffusion.

Sept marathoniens de la région se sont présentés sur le fil de départ et pour le moins que l'on puisse dire ont tous réalisés de solides performances.

C'est en fin de semaine dernière que se tenait la troisième édition du Marathon du P'tit Train du Nord sur la piste du Parc Linéaire du même nom entre les localités de Val-David et de Saint-Jérôme. Considéré comme le marathon le plus rapide en Amérique du Nord, en raison d'un dénivelé de 220 mètres en pente très douce, ce dernier est le choix de plusieurs coureurs qui désirent réaliser leur standard de qualification pour les réputés marathons de Boston et de Chicago. Ainsi par moins de 3053 coureurs dont 1357 femmes et 1696 hommes y ont pris part cette année. Sept marathoniens de la région se sont présentés sur le fil de départ et pour le moins que l'on puisse dire ont tous réalisés de solides performances.

Yann Boudjack, dans la catégorie des 40 - 49 ans, y est allé d'un chrono de 3 :11 :37 heures ce qui lui permettait de se qualifier à la fois pour Boston et Chicago puisque les normes d'accès de sa catégorie sont respectivement de 3 :15 heures et 3 :25 heures. Yann a déjà couru à maintes reprises cette distance de 42,192 km participant même aux fameux marathons de Berlin et de New-York. Sa performance lui permettait de décrocher le 76e rang sur plus de 400 coureurs. Yann sera d'ailleurs du départ à Chicago en octobre 2020.

Christina Goulet, qui en était à sa première expérience sur la distance, a réalisé un temps de 4 :05 :46 ce qui était bon pour une 88e position sur 167 coureuses. Pour la jeune maman de deux petits bambins, ce fut tout un tour de force de se préparer pour cette épreuve au cours de la dernière année puisqu'elle devait concilier la vie familiale et la vie professionnelle avec sa préparation pour l'épreuve. Cela l'obligeait à courir souvent tard en soirée mais qu'à cela ne tienne elle a réussi l'exploit de franchir la distance sous les 4 :10 heures, objectif qu'elle s'était fixé.

Mélanie Lefebvre, pour sa part prenait le départ de son deuxième marathon. Elle qui avait réalisé un temps de 4 :04 heures sur le parcours de Québec, y est aller de tout un record personnel en réalisant 3 :51 : 22 heures, une amélioration de 13 minutes ce n'est pas peu dire ! Son exploit est d'autant plus extraordinaire puisqu'elle avait dû diminuer de beaucoup son entraînement depuis le mois d'août en raison d'une blessure à un talon. L'enseignante de français à la Commission Scolaire des Appalaches a pris le 98e rang sur 375 participantes dans la catégorie 40-49 ans.

Pour ce qui est de Réjeanne Bélanger, tout comme Mélanie, elle y est allée d'un record personnel par plus de 13 minutes faisant passer sa marque de 4 :09 :43 à 3 :56 :12 heures. Cette superbe performance lui permettait de terminer au 35e rang sur 173 coureuses dans la catégorie 50-59 ans et ce malgré le fait qu'elle sera dans la catégorie des 60-69 ans en début décembre. Cette performance dans cette catégorie lui aurait mérité la médaille de bronze ce qui constitue tout un exploit ! Elle réussissait du même coup très facilement ses standards d'accès pour les marathons de Boston (4 :25 heures) et Chicago (5 :00 heures). Elle participera d'ailleurs au Marathon de Boston en avril 2021.

Anick Dubois de son côté a signé une performance de 3 :33 :03 heures, soit sa meilleure marque sur la distance, ce qui la plaçait au 39e rang sur 340 coureuses chez les 40-49 ans. Très expérimentée sur cette épreuve, ayant participé à plusieurs éditions dans différentes villes tout comme son conjoint Yann Boudjack, par sa performance Anick atteignait aussi les normes d'entrée pour Boston (3 :45 heures) et Chicago (3 :55 heures). Elle sera du départ elle aussi au marathon de Chicago en 2020.

Sonia Doyon, également enseignante à la Commission Scolaire des Appalaches, prenait part à son premier marathon. Pour elle aussi l'objectif était de le terminer ce qui représentait un dépassement de soi. Très heureuse d'avoir atteint son objectif, elle a couvert la distance en 5 :31. Adepte de la course à pieds, elle s'est mise à cette à cette discipline il y a 5 ans alors qu'elle accompagnait ses élèves dans le programme « Fillactive ». Pour elle qui court au « pace du bonheur » sa performance est très gratifiante. Elle voulait s'offrir un 42 pour ses 42 ans et ainsi donner espoir à ceux qui pensent que c'est impossible. Elle ajoutait que si on y met temps et discipline, tout se peut.

Finalement Stéphane Gagné a réalisé un chrono de 3 :48 :25 heures dans la catégorie des 50-59 ans. Sa performance lui permettait de décrocher le 106e rang sur 320 participants de son groupe d'âge.

Bref, on peut dire que ces marathoniens ont fait honneur à notre région. Nul doute que d'autres très belles performances sont à prévoir pour ces athlètes qui reculent leurs limites en vertu de leurs efforts tant physiques que psychologiques. En effet, pour faire un marathon il faut être prêt à ces deux niveaux car il s'agit d'une épreuve sportive des plus exigeantes.

Source : André Garon